Démographie. Au 74e rang de la population nationale, la Mayenne stagne

Avec 305 437 habitants, la Mayenne se positionne au 74^e rang des départements français en 2022. Chaque année depuis 2016, le département a perdu en moyenne 375 personnes. Cette baisse est très légère : dans les calculs de l'Insee, on parle de stagnation. En 2016, il y avait 307 688 Mayennais. Au contraire, la région Pays de la Loire est en croissance : en 2016, l'Insee dénombrait 3 737 632 habitants contre 3 879 216 en 2022, soit une croissance moyenne de 23 597 personnes par an. La population française est elle aussi en légère croissance avec, depuis 2016, 233 152 habitants supplémentaires par an pour un total de 67 760 573 personnes en 2022.

Les plus grosses communes du territoire

Si Laval demeure la grande ville du territoire avec 49 474 habitants, la ville préfecture stagne entre 2016 et 2022. Château-Gontier se place bon deuxième avec 16 539 habitants, et une baisse légère de 0,3 % sur ces cinq années. Mayenne est également en stagnation depuis 2016 réunissant 12 854 habitants. Malgré une forte baisse de 0,7 % par an, Évron reste bon quatrième avec 8 350 habitants, juste devant Saint-Berthevin, dont la tendance est à la hausse, qui réunit 7 384 habitants.

En parlant de dynamisme…

Côté croissance, plusieurs communes du territoire tirent leur épingle du jeu, notamment dans la couronne de Laval : en tête, Changé avec une croissance de 1,4 % par an poussant sa population à 6 482 individus. L'Huisserie obtient une honorable 2^e place, avec 4 554 habitants pour une augmentation de 1,3 % par an. Saint-Pierre-la-Cour n'a pas à rougir, affichant une croissance d'1,2 % par an, faisant monter sa population à 2 313 habitants. Bonchamp-lès-Laval reste toujours attractif depuis cinq ans avec une population de 6 294 habitants pour une augmentation moyenne de 0,9 % par an. Enfin, Argentré croît de 0,7 % par an depuis 2016 pour un total en 2022 de 2 908 habitants.

Le nord et l'est en faiblesse

Ils s'appellent Ambrières-les-Vallées, Villaines-la-Juhel ou encore Meslay-du-Maine. Ils forment le top 5 des villes touchées par la plus forte décroissance de population. Meslay-du-Maine est cinquième dans ce classement, avec une population de 2 784 habitants et une baisse de 0,7 % par an depuis 2016. Évron suit avec sa population de 8 380 habitants et une baisse annuelle de 0,7 %. Gorron se place 3^e avec une baisse de 0,8 % pour atteindre 2 475 habitants en 2022. Villaines-la-Juhel est deuxième, affichant une baisse de 1 % par an derrière Ambrières-les-Vallées qui affiche une forte baisse de 1,3 % de sa population par an.

Un département de contraste

Les Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) regroupent plusieurs communes. Leur évolution entre 2016 et 2022 dessine la tendance en Mayenne : le nord et l'est se dépeuplent, les alentours de Laval croissent et le sud-Mayenne se stabilise. Ainsi, Laval Agglomération affiche une croissance de 0,3 % par an pour atteindre 114 872 habitants. Le pays de Château-Gontier (29 934 habitants en 2022) et le Pays de Craon (28 594) affichent une très légère baisse de 0,2 % et 0,1 % respectivement par an. Le Mont-des-Avaloirs (15 531) baisse de 0,9 % par an depuis 2016. Le Bocage mayennais (18 256) de 0,8 %. L'Ernée (20 342) et les Coëvrons (26 746) perdent tous deux 0,5 % par an. Enfin, le Pays de Meslay-Grez affiche une stagnation avec une perte de 0,2 % par an.