Fonctionnement : les recettes de fonctionnement sont estimées à 9 799 000 €. 4 000 535 € sont issus des taxes foncières, dont l'évolution suit l'inflation (+ 1,8 %). Le reste est constitué des fameuses dotations d'Etat sujettes à interrogation. Les dépenses réelles de fonctionnement sont évaluées à 8 700 000 €, dont la part la plus importante est celle reversée à la 3C (AC) suite à la mutualisation (3 237 000 €). La différence entre ces deux sommes constitue l'épargne brute, très importante pour investir.
Pour le budget 2025, le coût net des actions du patrimoine technique, personnel compris, représente 41,88 % du budget total, suivi par le bloc scolaire pour 17,28 % et les solidarités territoriales avec 9,5 %. Les quatorze missions restantes se déclinent entre 0 % et 6,65 %.
Investissement : "Les investissements sont évalués à 8 729 000 €, mais on sait que techniquement, on n'arrive jamais à investir plus de 4 à 5 000 000 € sur un an. La totalité des investissements ne sera pas réalisée en 2025", commente Adélaïde Dejardin. Les opérations d'investissement inscrites nécessitent un emprunt de 5 468 000 €. "La somme sera réajustée lors du budget supplémentaire en mars, quand les résultats de l'exercice 2024 seront effectifs." Parmi les plus gros investissements : 3 216 000 € d'aménagement du territoire dont la ZAC gare Evron, 2 001 000 € pour le bloc scolaire dont transfert des écoles, 1 788 000 € pour le patrimoine technique dont la voirie, l'effacement réseaux, la salle des fêtes et 404 000 € pour le développement sportif dont le complexe sportif, le parking et le sanitaire de la piste de rollers.
"On installe notre dentiste, la maison commune et le parvis de la gare vont se matérialiser"
"Nous avons un budget similaire à celui de 2024. Le budget supplémentaire 2025 devra prendre en compte la nouvelle loi de finances, intégrer les nouvelles données qu'on nous imposera. Cependant, il est de moins en moins probable que la loi de finances ait un fort impact sur l'année. On est plutôt parti vers une stabilité dans la dégradation des comptes publics. Personne n'a le courage et il y aura plus à faire demain. Pour ce qui nous concerne, on a arbitré en s'autolimitant. On doit se préparer à la suite. Comment restaurer une épargne brute meilleure entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. Quand on restructure en mettant trois bâtiments dans un mieux isolé (école Jean Monnet) et en regroupant nos agents, à moyen terme, on génère des économies. A court terme, on devra réfléchir comment on rend les mêmes services avec des coûts de fonctionnement inférieurs et, si le service a changé, on devra s'en expliquer. 2025 sera très positif en termes d'investissements : on installe notre dentiste, la maison commune et le parvis de la gare vont se matérialiser", a conclu le maire Joël Balandraud.
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