Le 22 février 2022, la passagère d'un véhicule à l'arrêt est percutée par une voiture. La femme se retrouve coincée derrière sa portière et blessée par l'impact.
Le véhicule ne s'arrête pas
L'examen médical pratiqué par le légiste constate une fracture du bassin et le médecin prescrit 75 jours d'ITT. Le mari a eu le temps de relever le numéro de la plaque d'immatriculation, ainsi que la marque du véhicule qui ne s'est pas arrêté.
Déclaration à l'assurance
Les gendarmes retrouvent sans difficulté la fautive : une femme de 60 ans qui dit ne pas s'être aperçue de l'accident. Elle a pourtant aussitôt appelé son assurance en déclarant avoir heurté un rétroviseur sur un parking.
Sujette à des crises d'épilepsie
La prévenue a fait opposition à l'ordonnance pénale qui lui infligeait une amende de 200 euros et un retrait de permis de trois mois. Aujourd'hui encore, la conductrice se retranche derrière des expertises médicales la déclarant sujette à des crises d'épilepsie. Elle affirme ne pas avoir "eu conscience de cet accident".
Quelques difficultés
La présidente déplore que, ces avis médicaux étant postérieurs aux faits, ils ne puissent pas exonérer la prévenue du délit : "Les données médicales sont difficilement exploitables." La présidente préfère reporter sa décision et met l'affaire en délibéré.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.