Des séries de cartes postales découpées et recomposées en d'improbables perspectives accueillent le visiteur. Dans ces images titrées Paysages désorientés, les lieux semblent vibrants d'un rapport particulier au réel. "Même si ces paysages nous sont inconnus, ils semblent pouvoir exister. L'échelle des plans est réelle, les couleurs homogènes, et pourtant à la jonction du trait de coupe, tout bascule", développe Laurent Vignais. Cette réflexion sur le déferlement des images aujourd'hui, vrai et faux confondu, provoque de surprenants télescopages.
Suivent des monotypes à l'encre de gravure. En estampe, c'est un type d'impression par pressage manuel ou mécanique qui produit un tirage unique. L'encre peut ainsi parodier la peinture ou le feutre fatigué, produire des frottages ou des essuyés en de subtiles nuances de gris.
Dans les peintures, la part belle est laissée aux figures anthropométriques figées dans d'étranges actions, convoquant les formes animales ou s'hybridant d'objets, voire d'architectures.
L'association L'Art au centre, présidée par l'artiste, va désormais être porteur d'un nouveau projet autour de l'action thérapeutique de l'art en matière de santé mentale. Une offre d'ateliers à destination de publics qui souffrent de troubles psychiques donnera lieu à divers évènements en octobre prochain.
Pratique : Exposition au musée école de la Perrine, 10 allée Adrien Bruneau, entrée libre le samedi et le dimanche de 14h30 à 17h30 jusqu'au 26 janvier.
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