Mercato. "Je ne voulais pas un projet sur six mois" : les premiers mots de Théo Pellenard, recrue de poids pour le Stade lavallois

À peine arrivé à Laval, après avoir signé son contrat ce jeudi 16 janvier aux Gandonnières, le défenseur Théo Pellenard pourrait déjà reprendre la route demain et partir pour Clermont rejoindre ses nouveaux coéquipiers puisqu'il sera qualifié pour la 19^e journée de Ligue 2 samedi à 14h au stade Gabriel-Montpied.

Recruté initialement pour pallier les absences longue durée sur blessure de William Bianda et Peter Ouaneh, le joueur de 30 ans est lié au Stade lavallois jusqu'en juin 2027. En manque de temps de jeu à l'AJ Auxerre cette saison (43 minutes en Ligue 1), bien qu'il fût un acteur principal de la remontée des Auxerrois grâce à un titre de champion de France de Ligue 2 en 2023-2024 (34 matchs), Théo Pellenard va s'inscrire dans la durée au Stade lavallois.

Théo, qu'est ce qui vous a donné envie de rejoindre le Stade lavallois ?

J'avais des ambitions. Ça fait quelque temps que j'étais un peu à l'arrêt à Auxerre et j'avais vraiment envie de retrouver un club avec un projet. En parlant avec le président (Laurent Lairy), Ousmane Dabo (cellule recrutement) et le coach (Olivier Frapolli), j'ai trouvé le projet ambitieux. Ça a collé parfaitement.

C'était un souhait annoncé de partir d'Auxerre lors de ce mercato ?

Oui. Déjà l'été dernier, parce que j'avais appris qu'il y avait un changement politique au sein du club et on avait essayé de me trouver une porte de sortie à la fin du mercato. Finalement, je suis resté. Comme à mon habitude j'ai essayé d'avoir du temps de jeu et de me battre pour ma place. Ça a été un peu compliqué même si j'ai eu deux trois minutes par-ci par-là. Je suis un compétiteur et ce n'était pas suffisant. Le mercato d'hiver était une priorité. Je ne voulais pas trouver un projet sur six mois. J'étais arrivé à Auxerre (en 2021) avec un projet un peu similaire en regardant vers le haut du classement et pour s'inscrire dans un projet et tout donner il faut que ce soit une durée satisfaisante.

Vous avez déjà joué le Stade lavallois, qu'est-ce que vous évoque le club ?

On a vu au niveau du classement l'année dernière que Laval a été en tête longtemps la saison passée. C'est une équipe qui ne lâche rien, avec une identité de club solide. Ce sont des grosses valeurs et ça ne me surprend pas de les voir titiller le haut du classement.

Il y a une place à prendre dans l'équipe, vous allez prendre d'entrée une part importante au projet, ça a compté pour vous ?

C'est important. Quand je prends part à une aventure, je donne tout à 100 % et j'apporterai ma pierre à l'édifice.

Vous vous sentez prêt à jouer dès samedi à Clermont si le coach vous convoque ?

Oui, je suis prêt. C'est au besoin du coach et de l'équipe. Il faut aussi que rien ne soit perturbé pour le bon fonctionnement de l'équipe et ça sera la décision du staff.

Comment vous vous prépariez physiquement à Auxerre ? Vous avez joué avec la réserve ?

Pas spécialement d'aller-retour en réserve, j'ai participé à quelques matchs amicaux sur les périodes de trêve internationale. Après, je n'ai raté que deux entraînements depuis le début de la saison. Je fais partie des gars qui se sont le plus entraînés. Je ne suis pas quelqu'un qui s'échappe sur les entraînements. Je suis prêt et en forme.

Quelles sont vos qualités sur le terrain ?

Je ne lâche rien. S'il faut mettre la tête où d'autres ne mettraient pas le pied, je le ferai. Je donnerai tout sur le terrain. Défensivement, c'est ce qui me représente le plus. Offensivement, je suis quelqu'un de calme, qui essaye d'apporter de la verticalité et de la possession pour faire mal à l'adversaire.

Vous êtes un leader ?

Oui, toujours. Sur le terrain surtout. Dans chaque équipe il y a plusieurs leaders. Dans le vestiaire et sur le terrain. S'il faut parler je parlerai mais je suis surtout un leader sur le terrain. C'est important de communiquer sur le terrain, ça peut éviter beaucoup d'efforts. Quand l'équipe va moins bien et qu'il faut réveiller tout le monde, je sais mettre l'impact.

Vous avez l'expérience de la Ligue 2, le Stade lavallois a-t-il réellement ses chances face à des grosses écuries comme le Paris FC, Metz ou Lorient ?

Oui, Laval a ses chances. Comme beaucoup d'autres équipes en Ligue 2 qui sont solides. Il y a toujours des moments compliqués dans une saison. La Ligue 2 est très homogène donc pour vraiment réussir à rester en haut il faut savoir passer ces moments de tempête le plus vite possible.