Il a 28 ans et derrière lui 17 condamnations pour des recels, des vols des stupéfiants, des violences sur conjoint, un port d'arme ou encore un refus d'obtempérer. Il comparait mardi 14 janvier dans le box car il est déjà incarcéré pour outrage aux policiers qu'il a injuriés à la porte du commissariat de police : "bandes de p... racistes." De fait, la procureure va requérir six mois de prison ferme auxquels s'ajoutent quatre mois en révocation d'un sursis précédent. Pour la magistrate, il ne se remet pas en question : "c'est de la faute de tout le monde mais jamais de la sienne". C'était sans compter sur la plaidoirie enflammée de l'avocat de la défense qui brosse la vie de son client : Il est né en Martinique dans les quartiers pauvres "abandonnés" par les pouvoirs publics puis est arrivé en Guyane où il effectue son deuxième séjour derrière les barreaux et enfin la Métropole où il est seul : "il n'a plus rien à perdre". Le prévenu échappe pour cette fois à la prison en étant condamné à 140 heures de travaux d'intérêt général et à une amende de 250 euros.
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