Le 24 juillet 2024 à Château-Gontier, un jeune homme a voulu revoir son ancienne amie. Celle-ci le conduit dans un endroit calme. Il remarque pourtant qu'elle échange sur son téléphone pendant le trajet. Lorsqu'ils se retrouvent assis sur un banc, l'ancien fiancé voit surgir deux individus cagoulés et tenant chacun en main une arme. Il se sauve en courant et les arrivants le poursuivent, avant qu'il ne leur échappe en ayant appelé un ami.
Les deux agresseurs portaient des armes
Les deux agresseurs sont, pour l'un, le nouvel ami de la jeune femme et, pour le second, une relation appelée en renfort. C'est ce dernier qui comparait mardi 21 janvier à la barre du tribunal. Il a 21 ans et reconnaît avoir détenu un poing américain, tandis que son comparse était muni d'une matraque électronique. Les gendarmes retrouveront cette matraque, ainsi que d'autres armes, au domicile du nouveau compagnon.
"J'ai une galère, on l'attrape, on prend ce qu'il faut"
Les enregistrements retrouvés dans le téléphone de ce dernier attestent que rien n'était fait au hasard : "J'ai une galère... on l'attrape... on prend ce qu'il faut..."
Le prévenu reconnaît le guet-apens
Le prévenu est inconnu de la justice et déclare avoir prêté son concours par compassion pour la jeune femme, qui se disait "harcelée" par son ancien ami. Il reconnaît avoir participé à un guet-apens. La présidente lui dit avec humour qu'il ne pensait quand même pas aller à "un goûter d'enfants".
Outre la décision de travaux d'intérêt général, le jeune homme est interdit de port d'arme pendant cinq ans.
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