Laval. "Son embauche a permis au club de grandir"

Margaux Tison est tombée dans la marmite de la passion magique du volley à l'âge de 8 ans et a gravi les échelons jusqu'à atteindre la Nationale 2 avec le club d'Yvré-l'Évêque en Sarthe. En 2015, sa venue dans le club lavallois marque un tournant côté professionnel et dans sa carrière de joueuse. La Pégase se souvient d'être "arrivée à Laval en tant que joueuse, car c'était le club en Nationale le plus proche de mes études au Mans". Titulaire indiscutable du poste de libéro depuis dix ans, elle organise et apporte sa science de la réception au sein de l'équipe première féminine (Nationale 3).

Libéro indiscutable

Manon Chéreau, amie et capitaine sur le terrain, loue les qualités de Margaux.

"En dehors du terrain, elle accomplit un travail incroyable dans l'ombre"

"Je connais Margaux depuis la catégorie M15. À Laval, elle a apporté son expérience acquise en Nationale 2 et est un élément moteur pour l'équipe première. Elle a également beaucoup fait pour le club en dehors du terrain, elle accomplit un travail incroyable dans l'ombre." Car deux ans après son arrivée à Laval, le club va lui proposer un emploi. "En 2017, le club m'a proposé le poste d'agent de développement à la sortie de mes études de STAPS", se souvient l'intéressée.

Investie dans la formation jeune mayennaise

Son intégration à l'ASPTT se fera à l'omnisports comme responsable du développement pour la santé et bien être, intervenant ainsi comme enseignante en activités physiques adaptées et santé auprès de l'hôpital, et aussi pour le développement du Kidisport (jeunes de 3 à 9 ans). L'autre partie de son contrat se fait à la section volley du club. "Son embauche a permis au club de grandir", reconnaît Sébastien Cagnart, président du club de l'ASPTT. Mais sa passion du volley continue aussi en tant que bénévole, dans son club de cœur, aux Jeux olympiques de Paris 2024, ou encore depuis trois ans au comité de volley de la Mayenne en tant que secrétaire générale et depuis cinq ans en tant que présidente de la partie jeune (développement de l'école de volley, festyscolaire).

Bénévole aux Jeux olympiques

Sébastien Cagnart reconnaît la masse de travail abattue par sa salariée.

"Des matchs à la salle polyvalente que tous les clubs de N3 et N2 nous envient avec au moins 600 spectateurs"

"Les événements ne se comptent plus avec à chaque fois du succès et des records comme l'accueil de l'équipe de France à l'Espace Mayenne avec 3 000 spectateurs, les coupes de France jeunes et master, le festyvolley avec 900 jeunes à Laval en 2024, suivi du premier festyscolaire avec 650 élèves de primaire. Sans parler des matchs à la salle polyvalente que tous les clubs de N3 et N2 nous envient avec au moins 600 spectateurs." Margaux Tison prépare donc activement le prochain match de Nationale 2 à la salle polyvalente du 1er février contre Rezé, et espère pouvoir organiser une finale de coupe de France jeunes en fin de saison...