Juvigné. La commune signe une convention avec le service départemental d'incendie et de secours

Avec 31 sapeurs-pompiers volontaires, "notre centre de secours est au complet", se félicite le chef de centre de Juvigné, le lieutenant Mickaël Lebreton. Mardi 4 février, Juvigné a signé une convention avec le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) pour quatre agents techniques sapeurs-pompiers volontaires.

Cependant, plus que le nombre, l'important "est d'avoir un effectif suffisant pour effectuer des sorties en journée, là où le nombre d'interventions est le plus important". Le CIS Juvigné peut compter sur "nos cinq agriculteurs et les quatre agents techniques communaux qui arrivent à se libérer tour à tour, ainsi que moi-même et Jacky Barbet grâce à la convention signée par notre employeur".

Si, traditionnellement à Juvigné, "la totalité des agents techniques des services voirie, bâtiments et fleurissement ont toujours été pompiers volontaires, il est devenu important de clarifier les conditions d'intervention de nos agents", indique le maire, Régis Forveille.

Des conventions modulables

En accord avec ses agents, l'adjudant-chef Jérôme Linais, le caporal-chef Ludovic Gallienne, le caporal Guillaume Racinais et le sapeur Ludovic Rousseau, l'édile a donc contacté le Sdis afin de mettre en place "une convention de disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires qui ouvre droit à des autorisations d'absence pendant leur temps de travail tout en respectant les nécessités de service des employeurs".

Avec un certain succès, puisqu'à ce jour, " nous avons signé 265 conventions sur la Mayenne, un tiers avec des collectivités et le reste avec des entreprises. Ce qui permet d'apporter plus de sécurité aux habitants". Ces conventions sont modulables selon les souhaits des signataires.

Ainsi, à Juvigné, " nos agents peuvent quitter leur travail, selon un planning préétabli sans perte de salaire. Ils conservent leurs indemnités mais récupèrent les heures passées en intervention dans la limite d'un plafond de dix heures par mois", ajoute l'édile.