La colère domine dans les rangs du syndicat Force Ouvrière du centre hospitalier de Laval, mardi 11 février, après l'annonce par l'Agence régionale de Santé (ARS) de ne pas reconduire les trois directeurs.
"Ne nous y trompons pas : le directeur du centre hospitalier n'est qu'un fusible, les vrais coupables sont ailleurs", clame le syndicat en visant directement l'ARS. Soignants en surrégime, hôpitaux qui n'arrivent pas à s'entendre sur un planning commun de la régulation des urgences...
L'état de la Santé en Mayenne est préoccupant. "La situation dramatique de notre système de santé, en particulier en milieu rural n'est pas le fruit du hasard mais bien d'un abandon organisé, orchestré par une bureaucratie insensible et déconnectée", condamne le syndicat. Pour le syndicat, la solution est simple : il faut en finir avec la bureaucratie en "mettant fin à la toute-puissance d'une médecine technocratique et aveugle aux réalités du terrain".
"Supprimer ces agences inutiles"
Ainsi, il faudrait "supprimer ces agences inutiles", une vraie "première étape pour redonner des moyens aux soignants et arrêter les coupes budgétaires déguisées en réformes".
Pour Pascal Grandet, du collectif Audace 53, il est temps de trouver des solutions. "Il faut offrir la meilleure lisibilité pour la population, savoir ce qui est régulé ou non sur les trois centres hospitaliers. Il y a un manque de coordination et de lisibilité. La population ne sait pas qui est ouvert. On est bien obligé de gérer la pénurie : faire au mieux avec les moyens humains disponibles. Si déjà nous arrivons à une meilleure coordination avec un planning ayant une meilleure lisibilité : que ce soit concerté et que chacun s'engage à respecter cette organisation. Il n'est pas question non plus que l'on dise que l'on va pérenniser cette situation."
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.