Laval. The Dark knight rises

Pour ne pas entacher la réputation du procureur Hervey Dent, Batman avait endossé ses crimes et quitté la ville, en étant redevenu l’ennemi public numéro un. Huit ans plus tard, Gotham City est redevenue une ville paisible, et le milliardaire Bruce Wayne (alias Batman) mène une vie recluse et tranquille. Mais voilà qu’un commando de terroristes, conduit par le sinistre Bane, attaque un avion. Dans le même temps, Bruce Wayne fait la connaissance de la belle Miranda.

Avec ce troisième et superbe volet, Christopher Nolan clôt sa trilogie consacrée à Batman. Avec des scènes époustouflantes (l’attaque de l’avion, la scène du stade de Gotham, etc.) le cinéaste laisse libre cours à son sens de la démesure et à son imagination débordante. On ne peut s’empêcher de penser au magnifique Metropolis de Fritz Lang, et certaines images sont de toute beauté. Mais cet aspect spectaculaire n’est qu’un habillage pour une œuvre plus profonde qu’il n’y paraît, avec une vraie vision du cinéaste de Inception sur ce que doit être un superhéros. Mais c’est un peu long.