Avec 491 éleveurs adhérents, 28 négociants et abatteurs partenaires, Elroc 53 représente plus de 30% de la viande bovine finie du département. Malgré la baisse du nombre d'éleveurs, liée à la démographie, le volume d'activité reste stable à 40 000 bovins finis, dans une Mayenne qui reste le premier département de la Région en production de viande bovine. Elroc 53 poursuit le développement de ses filières contractuelles avec 1 020 animaux abattues en race normande, 77 en Blason Prestige (label rouge limousin), 347 en Bœufs de Nos Régions, 121 en Cœur de Mayenne (pour les Leclerc du département), 37 en ITM (éleveur près de chez vous pour Intermarché), 1021 en filière Merci (Société Vitréenne d'abattage). Ces démarches permettent un prix de vente supérieur à celui du commerce et les animaux correspondent à un marché identifié par les consommateurs. 2024 a vu la naissance d'une nouvelle filière, avec les établissements Kermené, construite selon les règles de la loi Egalim 2 : des réformes laitières pour un approvisionnement qualitatif des magasins Leclerc avec des vaches taries, non gestantes et d'une bonne finition. La filière est en démarrage, l'objectif est d'atteindre 1 200 animaux livrés par an. Le prix de vente des animaux tient compte des couts de production.
Sensibiliser les jeunes
Outre le travail de développement des filières et le suivi des élevages en démarches qualité, l'année 2025 sera consacrée à la rencontre des éleveurs pour évaluer leurs problématiques et leurs besoins. Par ailleurs, Elroc propose l'accompagnement des éleveurs dans la démarche Boviwell qui permet de mettre en évidence le bien être animal et de le faire connaitre au consommateur. Elroc va également à la rencontre des futurs agriculteurs lors de leur cursus scolaire, pour les informer de l'intérêt d'adhérer à un collectif. Dans son rapport moral, le président Yannick Vallée souligne que si les prix de vente des animaux ont enfin atteint un niveau acceptable, « respectueux de notre métier, corrects pour des fermes en rythme de croisière », ils n'en sont pas moins insuffisants pour permettre à un jeune de reprendre un élevage viande bovine. « Il faudra rapidement réfléchir à un système de partenariat entre tous les membres de la filière si l'on veut conserver des élevages viande en France ».
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