Une femme d'une trentaine d'années a comparu devant le tribunal correctionnel, jeudi 13 mars, après avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN obligatoire. Déjà condamnée pour dégradation en récidive légale, elle a persisté dans son refus malgré plusieurs convocations des gendarmes.
Elle justifie sa position par un rejet de l'enregistrement de son ADN dans les fichiers de l'État, estimant que cette pratique, initialement réservée aux criminels, s'étend désormais à tous. "Je refuse que mon ADN soit dans les fichiers de l'État car cela s'étend de plus en plus à tous les citoyens alors qu'au début c'était juste pour les criminels", a-t-elle déclaré à la barre.
Les magistrats ont tenté de la convaincre, rappelant que de nombreuses données personnelles sont déjà enregistrées via la téléphonie et les usages numériques. Ils lui ont également proposé une peine de travaux d'intérêt général, qu'elle a refusée.
Le parquet avait requis une détention sous bracelet électronique, mais le tribunal a finalement prononcé une peine de quatre mois de prison assortis d'un sursis probatoire de 18 mois. Elle devra également travailler, payer les sommes dues et suivre un stage de citoyenneté.
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