"Lorsque j'étais en faculté de sport, je me suis blessée. J'ai été soignée par Eric Droit, un étiopathe reconnu, et c'est à ce moment que j'ai décidé d'en faire ma profession", confie Hélène Yger qui, après sa licence de STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), a suivi un cursus de six ans. La pratique de l'étiopathie est enseignée à Paris, Rennes, Lyon et Toulouse et, contrairement à certaines disciplines de médecine douce, il n'existe qu'une seule méthode de pratique de l'étiopathie. L'enseignement vise à assurer aux futurs praticiens, à travers des cours d'anatomie, de biologie, de physiologie et de pathologie, une parfaite connaissance du corps humain et de son fonctionnement. Ce cursus permet d'obtenir le diplôme d'étiopathe.
"En 2011, après avoir obtenu un diplôme universitaire d'anatomie clinique, je me suis installée en Haute-Savoie. Je suis originaire d'Avranches, où ma famille réside encore, et j'ai souhaité me rapprocher d'elle", poursuit Hélène Yger, qui s'est installée au centre Koï, qui présente l'avantage d'être central pour ses patients qui viennent de l'ensemble du département et d'héberger un pôle de santé pluridisciplinaire en médecine douce. L'étiopathie, qui ne se substitue pas à la médecine traditionnelle, peut soigner des troubles respiratoires, digestifs, urinaires, gynécologiques, ORL, d'origine vertébrale ou de l'appareil locomoteur...
Une séance d'étiopathie commence toujours par le recueil minutieux des symptômes ressentis par le patient avant de réaliser un examen clinique destiné à déterminer la cause du déséquilibre. Ce n'est qu'après ces préalables que le praticien intervient pour des manipulations et techniques manuelles bien précises. Hélène Yger est par ailleurs chargée de cours à la faculté d'étiopathie de Lyon et de Rennes. Elle reçoit sur rendez-vous.
Contact 06 60 07 26 00, yger50@hotmail.fr.
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