Les auteurs de films d’animation affectionnent les suites, ce qui leur permet de fidéliser leur public. Toujours assis dans sa grotte bleue, le grand-père de Kirikou se souvient de l’enfance de celui-ci. Entre l’accueil d’une voisine dont le toit vient d’être emporté par une tornade, la recherche d’un vieil homme, l’arrivée au village d’un étrange petit enfant touareg, celle d’une griotte qui va permettre à Kirikou de révéler son talent pour inventer des histoires et, enfin, la flûte que ce dernier va construire pour apaiser les enfants du village, toutes ces histoires témoignent des qualités de l’enfant.
Avec Kirikou et la sorcière (1998), Michel Ocelot avait fait sensation, avec son petit personnage d’Africain, son graphisme simple, ses couleurs chatoyantes et son rythme assez lent (surtout en comparaison des films d’animation américains). La critique et le public étaient sous le charme, puis le cinéaste signait, en 2005, Kirikou et les bêtes sauvages, avant les superbes Azur et Asmar, en 2006, et Dragons et princesses, en 2010. Voici donc les troisièmes aventures du jeune Kirikou, ou, plutôt, les souvenirs de son enfance racontés par son grand-père. On retrouve ce qui fait le charme de cette série, avec, en prime, la 3D. Si celle-ci apporte une belle profondeur de champs à certaines scènes, elle rend aussi plus gaies les couleurs de cette histoire un peu terne. La musique, d’inspiration africaine, souligne les événements, et l’ensemble est délicieux, même si c’est un peu répétitif.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.