Laval. Dans la maison

Il a de plus en plus de mal à supporter la médiocrité des copies de ses élèves. Pourtant, Germain, professeur de français, est agréablement surpris de la dernière rédaction de Claude, qui raconte comment il s’est introduit dans une famille pour mieux l’observer.

Dans cette œuvre brillante, on retrouve toutes les qualités de François Ozon (mise en scène élégante, scénario original et astucieux, interprétation de grande classe, etc.), mais aussi tous ses défauts (histoire qui ne mène nulle part, superficialité, facilités, etc.). C’est bien dommage, car Fabrice Luchini est à son affaire avec son personnage d’amoureux des mots, et le jeune Ernst Umhauer impressionne par la maturité de son talent.