Après l’échec de la dernière mission de James Bond, plusieurs agents infiltrés à travers le monde se retrouvent très exposés, et le MI6 est menacé. Passée la scène d’ouverture, impressionnante poursuite à la conclusion stupéfiante, le spectateur réalise que ce James Bond est une réussite éclatante. Le générique du début, œuvre d’art à part entière depuis l’apparition du personnage au cinéma, est supérieur à ceux qui l’ont précédé. 007 revêt cette fois le costume du survivant. Plus puissant, plus élégant, plus détendu aussi, Bond parvient à trouver une crédibilité sous les traits de Daniel Craig. Si Bérénice Marlohe, la James Bond girl (française !) ne fait que passer, le méchant, incarné par un Javier Bardem survolté, électrise les scènes dans lesquelles il apparaît. Ambigu, joueur, drôle, séduisant et détraqué, l’ennemi de Bond est ouvertement diabolique. L’humour est omniprésent sans jamais être envahissant et est souvent utilisé sous un angle plus subtil qu’à l’accoutumé.
Fort d’un scénario conscient de son héritage vieux d’un demi-siècle, ce 23ème James Bond effectue un retour aux sources inattendu en dévoilant tout un pan du passé de l’agent secret. Original, surprenant et visuellement superbe, ce film est une grande réussite. S’il est un James Bond qu’il ne faut surtout pas manquer au cinéma, c’est bien Skyfall.
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