Au XVIe siècle, Edward de Vere, comte d’Oxford, écrit des poèmes et des récits, au grand dam de sa famille qui lui reproche de perdre son temps. Il convoque l’écrivain Ben Jonson et lui demande d’endosser la paternité de ses œuvres. Finalement, c’est un comédien de sa troupe, William Shakespeare, qui acceptera de signer les œuvres du comte.
Passionné depuis des années par le mystère qui a toujours entouré l’identité réelle de Shakespeare, Roland Emmerich délaisse, pour ce film, ses films catastrophes et ses effets spéciaux d’envergure pour cette histoire fascinante, qui fait revivre avec faste le Londres de l’époque. Des images numériques composent des décors époustouflants. Les costumes sont également superbes. Mais c’est l’interprétation, dominée par Rhys Ifans, impressionnant en aristocrate un peu coincé (sauf lorsqu’il écrit !), qui rend cette œuvre fascinante. D’autant que Vanessa Redgrave et sa fille Joely Richardson interprètent la reine Elizabeth à deux époques de sa vie.
Pourtant, la construction aurait gagné à être moins confuse. D’incessants retours en arrière (ou bonds en avant), et la multitude de personnages, filmés à des âges différents, n’arrangent pas les choses. Signalons aussi que la thèse développée dans le film n’a guère les faveurs des historiens actuels.
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