« Elle a vécu un calvaire. » C'est ainsi que Daisy Briand, vice-procureur, résume les deux premiers mois de la vie d'une petite fille aujourd'hui âgée de quatre ans. A la barre, ses parents. Tous deux sont accusés d'avoir brutalisé leur fille : tapes, secouage, bain d'eau froide, malnutrition, mauvaise hygiène, etc., le tableau est édifiant.
Quand la petite a été placée en famille d'accueil à l'âge de deux mois, son état nécessitait 270 jours d'incapacité totale de travail. Une estimation nécessaire car en cas d'incapacité permanente, les parents auraient été jugés en cour d'assises. Elle garde aujourd'hui des séquelles irréversibles et des retards de langage et psychomoteurs. Le père, sous tutelle, la mère, illettrée, ont eux-mêmes été battus dans leur enfance. C'est d'ailleurs cet axe de défense qu'ont adopté leurs avocates respectives, pour réclamer l'indulgence, face aux réquisitions de la vice-procureur, qui a réclamé quatre ans d'emprisonnement, dont trois ans ferme. C'est la peine qui a été retenue contre le père. La mère a quant à elle été condamnée à quatre ans de prison dont deux avec sursis.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 7 avril.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.