Laval. Pénurie de tourneurs-fraiseurs

Mecarelep, Gorron
Cette entreprise a deux postes à pourvoir. Jérôme Soulet, président, cherche avant tout des personnes issues d'études professionnelles : bac pro et BEP dans le domaine de l'usinage. Pour lui, l'industrie fait face à une pénurie de tourneurs-fraiseurs, due aux crises économiques qui ont secoué la profession.

MDF, Saint-Berthevin
Autre entreprise, même phénomène. Le gérant, Yann Cherbonnel, a surtout besoin de fraiseurs, capables de travailler sur commande numérique. « De préférence avec un peu d'expérience, précise-t-il, mais on peut aussi les former ». Pour ce chef d'entreprise, qui recherche deux personnes depuis plus d'un an, ce secteur n'est peut-être pas assez mis en valeur. « Ce métier n'est pas tellement connu, il y a un désintérêt pour la profession. »

Tecmeto, Cossé-le-Vivien
La jeunesse, c'est aussi la préoccupation de Didier Pilard, directeur de Tecmeto. Il recherche des profils de débutants, voire issus d'un autre secteur d'activité. « Ce n'est pas un problème pour nous de former, on l'a déjà fait. » Pour lui, le problème vient des formations.

Gys, Saint-Berthevin
Fort d’un centre de recherche de premier plan, l’entreprise est un acteur majeur dans les équipements de soudage, de chargeurs de batteries et de systèmes de réparation carrosserie. Elle recherche actuellement deux postes de tourneurs fraiseurs titulaires d'un DUT ou d'un BTS. « Un bac pro peut convenir s'il justifie de 2 à 3 ans d'expérience qui viennent compenser la formation théorique », précise Bruno Bouygues, P-dg de Gys.