Mercredi 18 mai, à midi, une trentaine de policiers se sont réunis devant le commissariat de Laval. Ils répondent à l'appel national du syndicat majoritaire, Alliance police nationale. « Ce mouvement national est lancé pour dénoncer la haine anti-flic et la violence contre les forces de l'ordre. Depuis le début des manifestations contre la loi El Khomri, 300 policiers ou gendarmes ont été blessés, c'est du jamais vu. Les manifestants viennent avec de l'acide, des cocktails molotov et des pavés. L'objectif n'est pas de manifester », insiste Emmanuel Lenglumé, secrétaire départemental du syndicat Alliance. Au niveau local, les policiers s'estiment épargnés. « Nous ne sommes pas à Rennes ou à Nantes. Nous nous mobilisons par solidarité avec nos collègues. Nous réclamons la fouille préalable aux manifestations, sur les personnes venant pour casser. Nous demandons des ordres clairs et précis de notre hiérarchie. Enfin, nous demandons de la fermeté au gouvernement et à la justice. Certains ont été jugés, ont pris de la prison ferme, mais sans mandat de dépôt. Ils prennent cela pour du laxisme et recommencent », termine le secrétaire départemental.
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