Laval. Les lignes de Wellington

En 1810, les troupes de Masséna envahissent le Portugal.

Le film est d’une splendeur visuelle picturale assez rare, magnifiée par une direction artistique concernant les costumes absolument parfaite, et d’une grande rigueur historique. Mais la multitude des personnages, d’un intérêt souvent très variable, alliée à la lourdeur de la narration, viennent gâcher quelque peu le plaisir que l’on peut prendre avec cette œuvre, qui aurait dû être tournée par Raoul Ruiz, mari de la réalisatrice.

Le film tend à montrer qu’en temps de guerre, ces bipèdes agressifs que sont les humains tendent à régresser au stade de l’animal, tandis que les femmes sont quasiment toutes des prostituées (images à l’appui !).