Série noire ou fatalité ? Ces derniers mois, le nord Mayenne s'est vidé de ses établissements de nuit.
D'abord le Bentley's à Aron en juin dernier. Ensuite, L'Eaglen's à Moulay qui avait été repris en novembre 2014 par Nelly et Gaëtan Brevet-Turpault. « On travaillait 7 jours sur 7 car on avait une autre activité à côté », raconte la gérante. L'ancien établissement de la Villa était désormais réservé aux plus de 25 ans. « On savait qu'on se tirait une balle dans le pied pour cette première expérience mais on commençait à se faire une clientèle d'habitués qui revenait toutes les 6 à 7 semaines, explique Nelly. Mais le gros problème des discothèques, ce sont les charges : le RSI, l'Urssaf, la TVA, la CFE, la taxe foncière, l'assurance, la Sacem…. Nous sommes aussi le dernier maillon de la chaîne et, avec la conjoncture actuelle, les loisirs passent à la trappe pour beaucoup. » Les soutiens sont pourtant nombreux sur la page Facebook de la discothèque. « On nous disait que nous étions hors normes. Sécurité, convivialité et festivité étaient nos maîtres mots. »
Enfin, La Butte à Vautorte, un établissement qui a connu ses heures de gloire dans les années 90 et dont les pistes tournantes ont marqué les esprits, a coupé le son le 1er août. Emmanuel Bois et son épouse, gérants de l'établissement, ont été contraints de fermer définitivement les portes le 1er août.
De 18 en 2005, les discothèques ne sont plus que sept aujourd'hui dans le département. Si deux établissements ont ouvert récemment dans le secteur de Laval, la gérante de L'Eaglen's l'affirme : « Mes clients vont se diriger vers Rennes pour leurs soirées en boîte de nuit. »
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