Lorsqu'il était adolescent, Denis Pouteau pratiquait la course à pied. Mais lorsqu'il a dû choisir entre le goudron et le ballon rond, c'est le football qui a eu ses faveurs. A 35 ans, il s'est remis à courir. Puis a fait une nouvelle pause de plusieurs années. Lorsqu'il a repris la course, il a choisi de ne pas faire les choses à moitié : ce Lavallois qui affiche déjà quatre marathons à son compteur a décidé de se lancer dans l'aventure du 100 kilomètres. « Cela fait longtemps que j'y pense », avoue-t-il. Pour se défier, il a choisi la course de Millau, « la plus réputée en France, la plus difficile aussi ». Denis Pouteau a rendez-vous avec les routes aveyronnaises le 24 septembre prochain.
« Il y a dix ans, je vous aurais dit que je me lance dans les 100 kilomètres pour faire un bon résultat. » Mais la sagesse et surtout la solidarité ont rattrapé le quinquagénaire. « Aujourd'hui, peu importe le résultat. J'ai choisi de courir les 100 kilomètres autrement. Autant rendre ça utile, que ça serve à quelqu'un. »
Ce quelqu'un, c'est Sonia, une jeune Nantaise atteinte du syndrome d'Ehler Danlos et de dystonie généralisée. Aujourd'hui, elle a besoin d'un nouveau fauteuil roulant. Denis l'a rencontrée grâce à l'association contre la souffrance des enfants douloureux (Acsed), basée à Saint-Berthevin. « C'est une petite association. Je l'ai contactée au mois de février et la mayonnaise a tout de suite pris avec les bénévoles. »
La suite dans Le Courrier de la Mayenne du jeudi 25 août.
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