Laval. Marc Lavoine descendra du singe, à Laval

“Je descends du singe” : un album Darwiniste ?
En quelques sortes... ou pas ! Ce singe, je l'avais en moi depuis toujours, j'ai voulu le faire sortir. Ma mère était catholique et mon père athée communiste. Durant toute ma vie, j'étais tiraillé entre la question de Dieu et les questions sur Dieu. Il a donné la vie ? Qui a donné la vie à la vie ?... Je me suis toujours posé des questions originelles. Avec cet album, j'ai couché sur le papier toutes mes interrogations.

Un album fait dans des conditions douloureuses...
A l'époque du précédent disque, je venais de perdre mon père. Récemment, c'est ma mère qui est partie. J'étais déchiré. Il fallait que je retrouve un apaisement dans ma tristesse. Je devais reprendre possession de ma vie. Je suis parti en enregistrement sans rien avoir préparé. Il fallait que j'aille voir ailleurs si je n'y étais pas. On m'a fait confiance. A force de travail et de travail, le singe en moi s'est manifesté. Je n'ai pas tourné la page, mais j'ai commencé à en écrire une nouvelle.
 
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