Tandis que que la guerre plane sur l’Europe, le président Franklin Delano Roosevelt se rend dans sa propriété de Hyde Park, car il attend la visite du roi d’Angleterre, George VI (le roi bègue que le film de Tom Hooper — Le Discours d’un Roi — nous a fait aimer en 2011) et de la reine consort Elizabeth.
À la mort de Daisy Suckley (amie de cœur de Roosevelt), on a trouvé son journal intime racontant ce week-end. C’est, sans doute, ce qui confère ce parfum d’authenticité aux scènes très réussies entre le président et son hôte royal. En particulier lorsque tous deux comparent leur handicap respectif (la paralysie des membres inférieurs pour l’un et le bégaiement pour l’autre), ou lorsque le couple royal découvre qu’on va leur offrir des hot-dogs en guise de déjeuner. Quand on sait que la dégustation de ce mets par le roi a fait la Une des journaux, le rendant ainsi populaire auprès des Américains, on comprend mieux l’habileté de Roosevelt, soucieux de préparer son pays à une future intervention en Europe.
Malheureusement, malgré une mise en scène élégante et des images superbes de la campagne américaine, le film s’égare trop souvent dans les histoires des amours extraconjugales de Roosevelt, au détriment de son thème principal. C’est d’autant plus dommage que l’enjeu était de taille, et que l’interprétation est éblouissante.
Derrière la façade charismatique et pleine d’humour du président, se révèle un homme conscient de ses responsabilités, qui met tout en œuvre pour orienter son pays dans la bonne direction.
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