Cela fait maintenant quarante ans que Terrence Malick met en scène des œuvres qui ne ressemblent à aucune autre, incomparables, uniques et pourtant toutes liées entre elles.
Neil et Marina s’aiment comme au temps de leur jeunesse, même s’ils se sont connus sur le tard. Marina est divorcée et mère d’une fillette. Installés dans l’Oklahoma, ils réalisent que leur passion n’est plus aussi vive qu’avant.
À la merveille étonne par son choix de situer l’histoire à notre époque, une première chez le poète mystique. Un homme hésite entre deux femmes, et ses doutes sont mis en parallèle avec ceux d’un prêtre qui traverse une nuit de la foi. Deux formes d’amour en apparence fort différentes, mais qui se rejoignent sur bien des points. Le ballet hypnotique des images, au-delà du virtuose, et l’abstraction éthérée de l’ensemble ont pour effet de plonger le spectateur dans un état méditatif un peu étrange. Il n’en reste pas moins un film magnifique, hanté par les regrets et les espoirs déçus, qui laisse entrevoir quelque chose d’infiniment grand derrière les aspirations quotidiennes des hommes.
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