- Vous êtes connu comme écrivain et pourtant ça ne décolle pas. Comment l'expliquez-vous ?
Les partis bénéficient de moyens publics énormes — nous de notre seul courage — et d’une loi appliquée par le CSA qui calcule le temps d’antenne attribué dans l’audiovisuel en fonction des élections précédentes ! Comme Les Citoyens n’existaient pas en 2012, nous en sommes réduits… à la portion congrue. Le système est verrouillé à un point que les Français ne soupçonnent pas.
- Nos élus ne seraient-ils pas “soumis” aux “grands” partis, même lorsqu'ils sont sans étiquette ?
Trois mécanismes se retournent contre eux. La loi NOTRe a regroupé de force les petites communes dans des communautés de communes dominées par les partis qui, de fait, peuvent exercer des représailles sur les subventions s’ils déplaisent. En avril une loi a changé les règles de l’élection présidentielle en créant l’obligation de publier les noms de tous les parrains. C’est hallucinant ! Et puis, la “réserve parlementaire” permet chaque année aux députés des partis de distribuer à leur discrétion 90 millions d’euros de subventions… 90 millions d’argent public pour soigner le clientélisme local, en toute légalité ! On ne compte plus les petites communes qui craignent de déplaire aux députés qui leur font bénéficier de ces largesses…
- Cette difficulté à faire campagne ne vous décourage-t-elle pas ?
Cela achève de me convaincre de me battre avec pugnacité pour que les citoyens français reprennent le contrôle d’un système devenu fou, confisqué par les candidats d’un système à bout de souffle. Si nous, Les Citoyens, ne permettons pas aux électeurs de se révolter positivement, avec bienveillance, toute la colère des Français filera vers les extrêmes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.