Deux soirs d'affilée, les 25 et 26 juin 2016, l'alarme du magasin de Stéphane Cougé, rue des Haras, s'est déclenchée. « Le premier soir, le samedi, quatre vélos ont été volés. La porte avait été à moitié arrachée. Et là, une fois que les gendarmes sont partis, je me suis retrouvé tout seul à 5h30 du matin en train de nettoyer et de sécuriser le magasin. » Le lendemain soir, rebelote. « Mais là, ce sont quatorze vélos qui manquent ! Ça marque. Et là, on se dit qu'on bosse pour gagner notre vie alors que d'autres la gagnent plus facilement... » Dans le lot, il y avait « des beaux vélos », des vélos électriques et son vélo. « Régulièrement, je m'entraîne sur l'heure de midi. Alors, souvent, je le laissais dans le magasin. J'étais content, il était payé. »
Premier coup de bambou. Et déjà qu'un cambriolage ne fait jamais plaisir, il arrive en plus particulièrement mal. « Une semaine avant, j'avais lancé une opération commerciale, explique l'homme au crâne rasé. Je ne pouvais pas me permettre de ne pas avoir de vélos à présenter dans mon magasin. J'ai dû en racheter. »
Il doit aussi batailler avec son assureur pour un petit mot dans son contrat. « Au final, je n'ai été remboursé qu'en novembre. Heureusement, j'ai eu un très bon courtier, Alexandre Durand, à Gorron. C'est vraiment quand on est sinistré qu'on sait si on est bien assuré. » Résultat : cinq mois difficiles. « On est plus stressé, plus inquiet. Ça traverse l'esprit qu'on peut fermer la boutique à cause de ça... »
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