Les écrits de Lénaïc Noirot sont étonnants. En rencontrant ce jeune homme de 26 ans, nul ne se douterait qu'il se cache derrière des poèmes et des romans en apparence assez sombres. Son dernier ouvrage, Minuit dix, en est une nouvelle preuve. « Ecrire, c'est une catharsis. Quand je vais bien, j'ai l'impression que j'écris moins bien », sourit l'écrivain, en se référant à ces illustres modèles, Charles Baudelaire et Serge Gainsbourg.
Lénaïc Noirot s'est installé à Laval voilà trois ans, « par amour ». Depuis son adolescence, il est passionné d'écriture. Ses premiers poèmes, il les compose à l'âge de 17 ans, et les réunit sous le titre Eros et Thanatos, pour un recueil paru dans une maison d'édition allemande. « Mes poèmes évoquent la relation et la mort », décrit l'auteur. Des thèmes qu'il reprend dans sa série de romans Thanatosis. Kill yourself, qui évoque le suicide d'un jeune homme et son alliance avec la mort, en est le premier opus.
Un projet d'autobiographie
Avec Minuit dix, publié en auto-édition et disponible sur le site internet Amazon, l'auteur se plonge dans le thème de la schizophrénie. « Au quotidien, tant qu'on ne vit pas cette maladie, on ne sait pas ce que c'est. » Son héros, c'est Gabriel, un lycéen que le déménagement familial déracine. Il se lie d'amitié avec un clochard avec lequel il a des discussions philosophiques. « Sont-elles réelles ? Surnaturelles ? Rêvées ? », demande Lénaïc Noirot. C'est au lecteur de le découvrir.
L'auteur réfléchit déjà à un nouvel ouvrage. « J'ai le projet d'écrire mon autobiographie qui s'appellera Requiem. » Thanatos, personnification grecque de la mort, n'est jamais très loin. Et pourtant, l'écrivain l'assure : « Mes écrits ne sont que des messages d'espoir. Il faut se concentrer sur le nécessaire : la vie et l'amour. »
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.