C'est le quatrième opus de Nico et Fred Boisnard, le groupe Archimède d'ailleurs, qu'on ne présente plus en Mayenne. Méhari est un album qui colle en tous points avec le véhicule qui illustre la jaquette. « C'est un album plus débraillé, décapoté comme la voiture, assez solaire et un peu vintage », définit Nico. Ce quatrième disque est toujours édité par Sony Music, mais cette fois sous le label Little Big Music. « Ça nous permet de bénéficier de la distribution et du marketing de la maison de disques tout en restant maîtres de nos éditions », explique Nico.
Quelques couacs de notre monde
Cet album est aussi un peu plus mordant, plus abrasif. On y retrouve la plume insolente de Nico, inspirée par les Renaud et autre Dutronc père. Ces textes évoquent avec ironie quelques couacs de notre monde: « La bétise humaine est pandémique », « Pardon pour les baleines qu'on harponne », « On a rêvé du Grand Soir et les lendemains ont déchanté ». Il y a toujours ces petites ballades mélancoliques, mais aussi des rocks spontanés, voire emprunts de sincérité. L'auteur s'amuse toujours avec le décalage des idées, les antagonismes. Comme parler d'économie dans une chanson d'amour, ou de positiver une rupture. On retrouve encore l'esprit de cette petite auto de vacances dans la célébration du branleur, ou l'insouciance de nos vies modestes et joyeuses, façon auberge espagnole, dans un titre comme Rue de la joie.
Méhari, sorti le vendredi 7 avril. Prix public : environ 15 €.
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