Depuis 2013, Gilbert Lair est membre de la Cigales Boomerang (Club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire) de Mayenne. Une Cigales permet à ses membres de mobiliser leur épargne au service de la création et du développement de petites entreprises locales et collectives.
« Je suis rentré dans le groupe pour le principe, le concept d’économie sociale et solidaire. On aide les gens en collectif pour des projets locaux, qui nous plaisent. Et puis on continue d’échanger avec les porteurs de projets, d’où le nom Boomerang. On les guide. C’est intéressant pour les chefs d’entreprise de se sentir soutenus et conseillés. Ils ne sont pas seuls », explique l’investisseur.
S’il s’agit bien d’un club d’investisseurs, cigalier rime avec philanthrope. « On épargne à travers ce système, mais de petites sommes. On ne cherche pas les dividendes. On espère retrouver notre mise, pour nous et aussi pour les porteurs de projets. Cela veut dire que leur idée a fonctionné, et que nous avons su les accompagner. Ce n’est pas non plus du don mais un accompagnement financier et humain. » Les sommes prêtées par les Cigales sont défiscalisées mais l’intérêt est faible. « Le vrai but d’une Cigales, c’est la solidarité ! »
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