Laval. Laval : l'internat de Jules-Renard terminé en avril 2018

Petit à petit, l'internat du collège Jules-Renard fait son nid. Sa construction a débuté le 4 avril dernier, et déjà, les formes du rez-de-chaussée sont constituées. Mardi 27 juin, une visite de chantier a réuni élus du Conseil départemental, personnel du collège et entreprises engagées sur le chantier.

« Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un programme national, nommé Les Internats de la réussite », avait expliqué Michel Hervé, vice-président du Conseil départemental en charge de l'éducation, en octobre dernier. Créé en 2008, ce dispositif permet à des collégiens d'être accueillis en internat, lorsque le milieu familial n'est pas favorable à la réussite de leur scolarité. L'internat de Jules-Renard accueillera également des élèves scolarisés en sections sportives  : football, basket-ball et athlétisme.

La nouvelle construction se dressera sur trois niveaux. « Au rez-de-chaussée, on trouvera les locaux communs : deux salles de travail, une salle multiactivités, du stockage de matériel, des locaux techniques, un local parents, une bagagerie-lingerie », liste Marie-Françoise Bouvet, chef du service bâtiments au Conseil départemental. Les chambres, qui recevront chacune quatre collégiens, seront réalisées sur les deux étages. Au total, l'internat pourra accueillir 44 collégiens. L'entrée se fera uniquement par le collège, tandis que les petits-déjeuners et les dîners se prendront au self.

La fin du chantier est prévue pour avril 2018. « Nous sommes dans les temps, commente Jean-Louis Chéreau, du cabinet A3 Architecture. La seule difficulté, ce sont les réseaux existants qui ne sont pas toujours sur les plans. » La première rentrée de l'internat devrait donc se faire en septembre 2018. « Nous avons une année pour nous préparer et faire le recrutement », prévoit Christophe Dhollande, principal du collège. La construction de cet internat reviendra à 1 800 000 euros hors taxe. Elle est subventionnée à 50 % par l'Agence nationale de rénovation urbaine. Pour en bénéficier, le chantier a introduit une clause sociale : l'insertion doit représenter 1 000 heures de travaux.