L'aventure musicale de The Soft Drug a débuté il y a cinq ans, lorsque Maxence, Till et Augustin se sont rencontrés en seconde au lycée Ambroise-Paré à Laval. Et ça fait cinq ans pile poil qu'ils sont réunis autour de leur passion musicale. « Au départ, on n'écoutait pas forcément les mêmes choses : l'électro pour Till, le rock classique pour Augustin, et le metal pour moi », raconte Maxence, qui confie qu'aujourd'hui, tous les trois sont plutôt réunis sous une même bannière musicale aux influences Kings of Leon ou Arctic Monkeys, par exemple. Le trio basse-guitare-batterie a vite noté les limites de l'auto-didactisme et est allé frapper à la porte des Ribaudières, où Tess les a pris en main. « Dès que ça a commencé à ressembler à quelque chose, on a pris toutes les petites scènes qui se présentaient », se souvient Maxence, guitariste et chanteur.
Un premier album prometteur
Le public remarque rapidement l'énergie de ces jeunes gens, jusqu'à la teneur intéressante des paroles en anglais. « On essaye de trouver d'abord la mélodie de chant, puis on cherche à poser là-dessus quelques accords qui s'enchaînent bien. Ensuite, on pose les riffs et les textes. En fait, on est auteurs ensemble, on ramène tous un bout de truc, on fait des essais et on s'arrange pour que ça colle ». L'année dernière, The Soft Drug a sorti Skip the line, un prometteur premier LP neuf titres. Nous on trouve ça plutôt pas mal, mais les trois musiciens affirment pourtant qu'ils ont bien évolué depuis.
Une résidence fructueuse
The Soft Drug s'est enfermé il y a quelques semaines chez David Dreux à La Fabrique, à Bonchamp. « On a osé essayer pleins de trucs qu'on s'interdisait auparavant. Puis au final, on s'est aperçu que ça pouvait rendre pas mal. Augustin a aussi lâché sa batterie pour se mettre de temps en temps au piano. On pose aussi un peu d'harmonica par-dessus les grat'. On est fier du taf qu'on a fait pendant ces trois jours. En plus, nous étions épaulés pas deux super techniciens son et lumière. On a franchi un cap ». Effectivement, lors du concert de fin de résidence, juste avant le festival des Epouvantails à L'Huisserie, on a pu noter quelques touches de piment et d'épices dans cette drogue douce que peut être la musique des Lavallois. « Aujourd'hui, nous pensons que nous avons un spectacle qui tient la route, avec un set entièrement retravaillé. Il ne nous reste plus qu'à trouver des lieux pour tourner ». Et bien on vous attend, les Soft Drug.
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