C’est une tragédie d’amour avec le trio classique : un époux fou de jalousie, sa jeune et jolie femme et un proche du couple. Elle s’est passée réellement en 1583 au château de Bourgon à Montourtier.
Une chanson populaire, La complainte de la Dame de Courcelles, la raconte. Ayant appris qu’un jeune voisin faisait la cour à sa jeune et belle épouse, le seigneur de Bourgon chercha à surprendre le couple en flagrant délit. Par une trappe située à l’étage dans une chambre donnant sur le grand salon, il observa la scène du beau voisin faisant sa cour à la jolie dame lors d’une des réceptions qu’elle aimait donner.
Un fantôme dans un calvaire
Fou furieux, il descendit demander des comptes à sa belle avant de la transpercer avec son épée. Le criminel échappa aux poursuites judiciaires, étant amnistié par le roi Henri III. Mais, pris de remords, il expia sa faute. Il fit ériger un calvaire de granit sur la colline de Saint-Martin. Chaque jour jusqu’à la fin de sa vie, il s’y rendait pieds nus et la corde au cou, battu par des verges et en confessant publiquement son crime affreux.
Depuis, ce calvaire a été placé en face de Bourgon. Certains soirs, le fantôme de la dame de Courcelles surgirait du bois pour hanter le calvaire, comme si elle demandait réparation pour sa vie prématurément interrompue.
Plus d'informations dans l'édition du 3 août du Courrier de la Mayenne.
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