Le permis est refusé par la Préfecture mais le projet n’est pas abandonné », affirme Jean-Louis Desmot, le maire de la Baconnière, au sujet du projet communautaire de zone d’activités du Parc de la mine. Des galeries creusées par l’homme fin 18e début 19e siècle traversent la partie rurale de la commune.
Le risque minier étant bien présent, la communauté de communes de l’Ernée (CCE) a réuni les différents services concernés par le projet, dont celui des risques miniers de Nantes. A l’issue de cet entretien, il s’avère que l’interdiction pourra être levée, mais « avant, des sondages sont nécessaires ». Ce refus est pour l’instant « un parapluie ouvert », explique l’élu. Le dossier avance, une consultation est lancée par la communauté de communes.
Des galeries d'un mètre de large
Pour satisfaire au plus vite certaines entreprises désireuses de s’implanter dans cette zone, la CCE étudie avec l’aménageur à l’origine du permis, s’il est possible de démarrer au moins la première partie, soit 2,5 à 3 hectares sur les 7 hectares que devrait compter la zone : « Le risque minier se situe juste au milieu. » Là encore, le maire se veut rassurant : « Les galeries sont estimées mesurer un mètre de large. Une première marge de sécurité de 3m à droite et 3m à gauche est prise, avant une seconde marge de sécurité qui s’étend à 30m de chaque côté. »
Pourtant les Baconnériens, Yves Beaussier et Alain Trohel, s’étonnent chacun de leur côté, de l’arrivée tardive des restrictions. Ils ne comprennent pas que certains permis aient été délivrés avant 2014.
Plus d'informations dans Le Courrier de la Mayenne du 10 août.
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