Laval. Sénatoriales : trois candidats officiels, Ménard renonce

Maire de Château-Gontier depuis 2001, président de la communauté de communes depuis 2008, conseiller régional depuis 2015, et ancien conseiller départemental, Philippe Henry est candidat à l'élection sénatoriale pour l'UDI. « Avec plus de quinze ans d'expérience dans les collectivités locales, je souhaite m'engager pour elles. Je serai un sénateur combattant et combatif », indique Philippe Henry, 46 ans, investi comme Elisabeth Doineau par l'UDI. 

Il souhaite « une simplification réglementaire et législative. Il faut desserrer l'étau législatif ». Autre dossier : l'avenir des collectivités locales. « Sur le terrain, j'entends beaucoup d'interrogations d'élus sur leur avenir », assure-t-il. Pour le candidat UDI, l'avenir de notre territoire passe par l'intercommunalité. Dans cette campagne, Phillippe Henry aura pour suppléante, Adélaïde Dejardin, maire de Saint-Christophe-du-Luat, 39 ans, vétérinaire. 

Guillaume Chevrollier pour les Républicains

Défait lors des législatives de juin, Guillaume Chevrollier, 42 ans, s'est lancé dans la campagne des sénatoriales. Il aura comme suppléante Magali d'Argentré, 47 ans, adjointe au maire d'Aron et conseillère départementale de Lassay. Guillaume Chevrollier, habitant Château-Gontier, estime qu'il faut « un sénateur expérimenté et directement opérationnel dès le mois d'octobre pour défendre la Mayenne ».  Il veut en priorité « soutenir les territoires ruraux. Il est primordial que le Sénat préserve la ruralité et soutienne les élus locaux garants d’un aménagement du territoire équilibré et dynamique ». 

Aurélien Guillot pour les communistes

Aurélien Guillot, 34 ans, conseiller municipal lavallois, n'est plus le secrétaire de la fédération mayennaise du Parti communiste. Il a déménagé à Châtres-de-Bretagne (35). Il sera pourtant le candidat des communistes pour l'élection sénatoriale. « Nous sommes axés sur la défense de l'échelon communal. Nous nous opposons aux transferts de compétences. Les maires n'ont plus de pouvoir. Pour nous, la collaboration intercommunale doit se faire autour de projets, et non être imposée », indique Aurélien Guillot.

Le candidat communiste précise aussi : « Le vote communiste est un vote de résistance face aux attaques libérales du gouvernement Macron. » Sa suppléante est Tiphaine Leroi-Charron, 36 ans, professeure d'histoire-géographie à Port-Brillet et habitante de Saint-Ouën-des-Toits.

Guy Ménard, maire d'Ambrières-les-Vallées, avait quant à lui émis l'idée d'être candidat. Il annonce aujourd'hui, via un communiqué renoncer à se présenter.  Le vice-président de la communauté de communes du Bocage Mayennais indique : « J’ai décidé de ne pas déposer ma candidature pour les élections sénatoriales. Fidèle aux valeurs centristes, ma candidature devait apporter une réponse à l’ancrage des parlementaires au plus près de leurs électeurs. La situation actuelle ne me permet pas d’aller plus loin : il ne m’a pas été possible, malgré la richesse et le nombre des échanges, de trouver une suppléante ayant une expérience de maire et exerçant son mandat au sud du département ». 

L'ensemble des candidats aux Sénatoriales seront connus, vendredi 8 septembre, date butoir de dépôt des candidatures.