Cela fait vingt-cinq ans qu’ils jouent tous les quatre ensemble. Le jour où Peter sent les premiers signes de la maladie de Parkinson, chacun se remet en question.
Ce quatuor répète l’opus 131 de Beethoven, qui doit être joué sans s’arrêter, c’est-à-dire sans que les musiciens puissent accorder de nouveau leurs instruments. Telle est la métaphore de ce film passionnant qui plonge au cœur de la création artistique et de l’alchimie mystérieuse qui unit des musiciens travaillant ensemble. Quatre comédiens d’exception interprètent cette partition subtile et donnent chair à des doutes et à des interrogations fascinantes. C’est brillant, très intelligent et d’une belle épaisseur humaine.
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