Depuis l'ouverture officielle de la ligne, début juillet, les plaintes des riverains de la LGV Bretagne - Pays-de-la-Loire se multiplient. A La Cropte, Michel et Danièle Jegou, un couple de retraités installé depuis 41 ans dans une ferme, vivent au rythme de 80 passages quotidiens de trains TER et LGV simples et doubles. « On se croirait sur le tarmac d'une base aérienne militaire », résume dans un courrier du 29 août leur fils David.
« Pendant 35 ans, on a fait la route entre Laval et La Cropte pour rénover cette ferme et venir profiter du chant des petits oiseaux. Comment les concepteurs de cette voie aient à ce point minoré les conséquences dramatiques que procure cette nouvelle ligne ? », s'interroge le couple montrant la ligne surélevée située à moins de cent mètres de leur résidence ainsi que la route de Chémeré-le-Roi, elle aussi rehaussée.
De nouvelles mesures
A Bonchamp et Argentré, les riverains veulent carrément quitter les lieux. Le 19 septembre, élus et associations de défense de l'environnement ont rencontré le président d'Eiffage Rail en préfecture de la Mayenne. Marc Legrand leur a promis que de nouvelles mesures de son seraient effectuées sur une centaine de points retenus le long de la ligne. Lire notre dossier dans le Courrier de la Mayenne du 21 septembre.
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