Cigarettes éternelles, longs cheveux blancs, barbe fournie, Frédéric de la Chapelle a le look du baroudeur. Et il n'a pas que le look. Le photographe a débuté « dans la publicité. On faisait des trucs marrants à Paris », indique-t-il de sa voix calme et douce. Un hasard va bouleverser sa vie.
« J'avais un copain photographe dans la mode. Il m'a demandé de le remplacer », se souvient l'habitant du château de Lanfrière à Montjean. Il prend goût à la haute couture, au prêt-à-porter. Son talent fait aussi mouche. En 1996, il réalise des photos pour Olivier Lapidus. « J'ai aussi travaillé pour Christian Lacroix, Yves-Saint-Laurent, Balenciaga », énumère Frédéric de la Chapelle.
Installé depuis dix ans au Togo
Son ami, le styliste Jean Doucet, l'emmène sur un défilé au Cameroun. Frédéric de la Chapelle ne repartira pas d'Afrique. « Les couleurs y sont extraordinaires. Il y a quelque chose de fou dans la mode africaine. J'ai tout de suite aimé. j'ai commencé à travailler pour des magazines africains », résume-t-il.
Son talent lui permet de travailler à Abidjan, au Sénégal, au Congo, au Bénin, au Rwanda. « Je me suis installé au Togo. J'y vis six mois de l'année depuis dix ans », précise le photographe. Sa carrière est déjà longue de vingt ans.
Elle est retracée dans une exposition à la Maison des poètes de Saint-Malo, visible jusqu'à début décembre. En décembre, il repartira vers le Togo. L'artiste rigole : « L'Afrique me manque rapidement. Mais, au bout de six mois làbas, c'est Montjean qui me manque ».
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