En 2008, Matmatah se séparait pour se reformer huit ans plus tard. Que s'est-il passé pendant ces années pour les membres du groupe ?
Le chanteur Tristan Nihouarn, Stan, a travaillé sur l'habillage de grands reportages. Il en a tiré un album avec le réalisateur Thierry Robert. Il a également fait un album solo qui s'appelle Sauf erreur de ma part. Le batteur Benoît Fournier, qui est un très bon batteur, a joué avec plein de groupes et d'artistes comme Colin Chloé, mais aussi avec Stan. Nous n'avons que très peu de rapports avec Sammy, le guitariste : il continue à faire de la musique, en s'affranchissant des carcans des albums et des concerts. Et moi, je suis devenu directeur d'une salle de spectacle, l'Avel Vor à Plougastel-Daoulas, puis directeur du pôle culture et communication de la mairie de Plougastel.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de repartir ensemble ?
En 2015, on a repris contact pour la création du coffret des vingt ans du groupe. Quand on a arrêté, c'était pour des bonnes raisons qui sont devenues au fil du temps de moins en moins bonnes. Il y avait des dissensions humaines et artistiques. Quand on s'est revu tous les trois, avec Stan et Benoît, on s'est rendu compte qu'il n'y avait jamais eu de dissensions entre nous trois. On s'est dit : pourquoi on ne reprendrait pas. Mais on a fait les choses dans les règles : on a d'abord passé du temps ensemble, puis on a essayé de créer ensemble, puis on a composé ensemble pour avoir suffisamment de matière avant de se tourner vers notre ancienne équipe. On a longtemps caché notre activité musicale à nos entourages.
La suite de l'interview à lire dans Le Courrier de la Mayenne du 23 novembre.
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