Un seul mot “tenir”, mais combien de temps encore ? Tels sont les premiers mots de Philippe Maligorne, président de la Fédération du bâtiment en Mayenne, nullement surpris par la mise en redressement judiciaire du groupe Ledauphin. Du déjà vécu en Mayenne par d'autres grosses entreprises mayennaises de gros œuvre.« Le volume traité par les entreprises se réduit et les prix plongent », dit-il en parlant alors de l'absence de visibilité, de la morosité ambiante, des trous dans les carnets de commandes qui font craindre des lendemains difficiles aux chefs d'entreprises. Les entreprises de gros œuvre doivent, depuis plus de quatre ans, faire face en réinjectant leur trésorerie. « Impayés, conditions climatiques difficiles, concurrence de main d'œuvre étrangère...rien ne leur a été épargné ces dernières années. Toutes sont aujourd'hui très fragilisées. Les prix en pâtissent, et les entreprises tombent dans une spirale infernale », explique le président Philippe Maligorne.
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