« Un appel au 17 ne tombe jamais dans le vide. » Le préfet de la Mayenne, Philippe Vignes, a voulu être clair lors d'une grosse opération de communication la semaine dernière. Depuis la caserne de la gendarmerie de Laval, tout l'attirail des “Experts” (ou plutôt des “Techniciens de l'identification criminelle”, comme on dit en France) était exposé. « En Mayenne, policiers et gendarmes disposent des tout derniers outils technologiques afin d'enquêter après un crime ou un délit. » Vadrouillant à bord d'un camion équipé, les techniciens peuvent intervenir partout et rapidement dans le département. « Ce n'est pas parce que vous êtes plus isolé qu'un autre, dans une zone rurale, que vous êtes moins bien protégés qu'un Lavallois », a illustré le préfet qui a garanti que la même réponse est donnée à chaque scène de crime, quelle que soit son importance. De la révélation d'empreintes digitales lors d'un cambriolage, à la découverte de traces ADN sur une dépouille, militaires et fonctionnaires de police ont tout entre leurs mains afin de traiter dans les meilleures conditions les quelque 78 000 appels d'urgence reçus chaque année. « Et la réponse, pénale, est également apportée à chaque malfaiteur interpellé une fois l'enquête des forces de l'ordre aboutie », a ajouté le procureur de la République Raphaël Sanesi.
En Mayenne au 15 octobre, 960 cambriolages ont été commis. C'est 80 de plus qu'en 2012. Une réponse ferme du tribunal a été donnée dans 97 % des cas jugés. Même s'il est de plus en plus présent dans le département, le crime ne paie pas.
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