Avec l'installation de la société EVA (Entretien valorisation des accotements) dans la zone artisanale de La Tannière à Saint-Berthevin-la-Tannière, la communauté de communes du Bocage Mayennais (CCBM) élargit encore un peu le champ des compétences des entreprises de son territoire. Mais surtout, elle va régler son problème de traitement des déchets verts dans ses déchetteries. En mars dernier, la déchetterie d'Ambrières-les-Vallées avait connu un incendie qui avait été circonscrit après de nombreux efforts. « Traiter les déchets, c'est un métier », estime Bruno Lestas, président de la CCBM.
La société EVA, basée à Martigné-sur-Mayenne, a acquis un terrain appartenant à la CCBM, d'une superficie de 1,3 hectare. Spécialisée dans le secteur des activités de soutien aux cultures, EVA propose le traitement des déchets verts pour les collectivités et les agriculteurs, le broyage et la production de plaquettes de bois pour les chaudières, ainsi que l'entretien valorisation des accotements sur les routes.
Mise en service au printemps
A Martigné, l'entreprise stocke les déchets des collectivités locales de Laval, Laval agglomération et Evron, sur un site d'un peu moins d'un hectare. En s'installant à Saint-Berthevin-la-Tannière, elle espère récupérer de nouveaux marchés. « L'idée serait de rayonner sur la Mayenne, l'Ille-et-Vilaine mais aussi la Manche », expliquent les deux cogérants, Guy Le Monnier et Philippe Beaucé.
Des travaux vont être réalisés sur le terrain de Saint-Berthevin-la-Tannière, courant février, pour une mise en service au printemps. Terrassement du terrain, encaissement et enrobés devront être réalisés ainsi que la création de bassins de réception pour les déchets verts, et un pont à bascule. Un système d'accueil avec badges sera mis en place. « L'entreprise emploie actuellement 5,5 personnes. Des embauches pourraient être envisagées par la suite. »
Jusqu'à 10 000 tonnes de déchets verts
Le terrain pourra accueillir jusqu'à 10 000 tonnes de déchets verts « qui produiront environ cinq tonnes de compost. » La matière ainsi produite est ensuite revendue aux agriculteurs ou aux particuliers. « Une livraison est possible. »
Pour exercer cette activité, l'entreprise EVA détient une autorisation de la préfecture et est normée en bio. La transformation en compost est naturelle. « Les tas sont retournés tous les deux mois », insiste Philippe Beaucé.
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