« S’il se passe quelque chose, on dira quoi aux parents ? On a prévu des travaux dans deux ans ? On ne peut pas accepter cela », lance le préfet Frédéric Veaux. Après le terrible accident de Millas dans les Pyrénées-Orientales, ayant coûté la vie à six enfants, le préfet de la Mayenne veut agir.
Le 28 décembre, il a réuni le maire de Neau et la gendarmerie pour trouver une solution. «Le passage à niveau de Neau est considéré par la SNCF comme l’un des plus dangereux de France. Quatre bus scolaires le traversent tous les jours », reconnaît Frédéric Veaux.
Le ramassage scolaire modifié
Un projet pour supprimer ce passage à niveau existe. Une enquête publique sera lancée en février. Les travaux ne vont pas débuter tout de suite. « On ne peut pas se contenter d’attendre. L’accident de Millas nous le rappelle. Notre responsabilité est engagée quand des autobus scolaires traversent ce genre de passage à niveau », assure-t-il.
Il a travaillé sur un circuit différent pour le ramassage scolaire. « On travaille sur plusieurs hypothèses. Des ramassages scolaires peuvent se faire au nord et au sud du passage à niveau. »
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