Dans un théâtre parisien, Thomas fait passer une audition à Vanda. Cette variation fantaisiste et très personnelle du chef-d’œuvre vénéneux de Leopold Von Sacher-Masoch est un étonnant objet hybride en forme de catharsis intime pour son auteur. Avec un certain génie, le réalisateur-manipulateur a donné à son épouse, la splendide Emmanuelle Seigner, le rôle de la ténébreuse Vénus. C’est très brillant et parfois amusant, mais la fin est ratée.
La dialectique du maître et de l’esclave (jamais plus présente qu’au sein des rapports amoureux) est ici très intelligemment transposée dans les rapports metteur en scène/acteur. Roman Polanski, qui a toujours fait preuve d’une obsession pour l’occultisme et le satanisme, signe une sorte de farce infernale, teintée d’érotisme et de sado-masochisme.
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