Laval. Laval : Le voyage de Ricky

Film d’animation germano-belgo-norvégo-luxembourgeois (2017) de Toby Genkel et Reza Memari, avec Tilman Döbler/Sherine Seyad (Ricky), Christian Gaul/Franck Dacquin (Kiki), Nicolette Krebitz/Marie-Noëlle Hebrant (Olga), Marco-Esser/Émilie Guillaume (Max) (1h24). (Tous) Sortie le 7 février 2018.

Alors qu’il vient à peine de naître, les parents de Ricky, un petit moineau, sont dévorés par un prédateur, le laissant seul dans son nid. Une belle cigogne qui volait par là décide de le prendre sous son aile et de l’élever comme son fils, au grand dam de son compagnon, le chef de cette tribu de cigognes. Très heureux au sein de sa nouvelle famille, Ricky croit qu’il est une cigogne. Mais, quand l’automne approche, les cigognes doivent se préparer à émigrer en Afrique. Le père adoptif de Ricky lui intime l’ordre de rester sur place, car il est trop petit pour les suivre. Mais Ricky n’est pas du genre à se laisser faire, et il va tout mettre en œuvre pour retrouver sa famille.

Malgré une idée de départ peu originale, on tombe aisément sous le charme de ce film d’animation européen, qui nous entraîne sur les traces d’un jeune héros prêt à tout pour rejoindre sa famille adoptive. Persuadé d’être une cigogne, le moineau entreprend un long voyage, dans l’air, sur la mer et en train (!), en compagnie de ses nouveaux amis, dont Kiki, une perruche aux plumes multicolores, qui rêve de devenir la reine du karaoké. Les dessins sont superbes, avec de magnifiques paysages et des couleurs chatoyantes, et certains personnages, tels les pigeons geeks qui ne quittent pas les lignes électriques qui leur permettent de naviguer sur la toile, sont très amusants. Bien sûr, certaines scènes sont un peu outrancières, mais l’ensemble est distrayant.

Le jeune héros est impressionnant de courage et de détermination, même si cela signifie qu’il n’arrive pas à s’accepter tel qu’il est. Si la solidarité est de mise dans ce joli film, certaines scènes peuvent impressionner les tout-petits.