Laval. Laval : un graff sur le Palindrome cet été

Assis au bout d’une table de la maison de quartier, un petit bonhomme lève la main. « Au CMA, il y a la salle de judo, la salle d’athlétisme…» En tant qu’habitant de Saint-Nicolas, il connaît par cœur les trésors que cache le centre multi-activités, alias le Palindrome. Mais c’est à ceux pour qui « l’ancien Leclerc » est un mystère que les habitants ont pensé. Ils réaliseront à l’été, en compagnie de Maxime, graffeur, une fresque sur l’équipement municipal.

« A cinq minutes des vaches »

Mardi 27 février, les habitants, les membres de l’association Monde de femmes, les habitués du centre de loisirs et du Pôle ados, les équipes de la Prévention spécialisée, de la maison de quartier et de la Médiathèque ont donné leurs idées sur l’œuvre. A l’origine de cette création, le Pôle ados.  « Le bâtiment n’est pas très joli, constate Jonathan Lebourdais, du service jeunesse. On s’est dit : pourquoi pas le valoriser. Mais on cherchait un prétexte. C’est devenu les 50 ans du quartier. »

Le graff sera l’occasion de décrire ce qui se passe à l’intérieur du Palindrome. Mais aussi d’évoquer les souvenirs des habitants. « On prend toutes les informations pour nourrir la réflexion de Maxime », ordonne gentiment Jonathan Lebourais.  Les conversations vont alors bon train. Comme pour cette habitante, arrivée en 1981 dans le quartier, à l’âge de dix ans, qui évoque ses souvenirs de la Plaine d’aventure : « Le wagon qui a été enfoui, la table de pique-nique qui a été détruite, la mare aux canards qui a été réalisée… C’est un quartier très urbain et en même temps, on est à cinq minutes des vaches. » Responsable de la médiathèque, Jean-Michel Goussay confirme « ce côté ville à la campagne ». « C’est marrant parce que vu de l’extérieur, ça ne se ressent pas vraiment », exprime Maxime, l’artiste.

Jean-Michel a également habité Saint-Nicolas avec ses parents dans les années 1970. « Pour eux, c’était la modernité, avec la salle de bains, l’eau chaude, le chauffage central, le premier supermarché… » Des éléments que l’on devrait retrouver sur la fresque, qui sera validée par les élus, avant d’être réalisée en juillet.

Pratique : Les habitants ont jusqu’à fin mars pour proposer leurs idées, soit à Charlène à la maison de quartier, soit à Jonathan au Pôle ados.