Un marin septuagénaires a été réveillé au petit matin par un choc brutal. Un conteneur à la dérive vient de frapper brutalement son bateau, causant une grave avarie. Au milieu de l’Océan Indien, seul à bord, radio et appareils électriques hors d’usage, va-t-il réussir à survivre ?
Sans doute pour faire exactement le contraire de ce qui l’a fait connaître (le remarquable Margin Call, un film sur la crise financière, avec des dialogues abondants et brillants, et une pléiade de comédiens renommés), J. C. Chandor change résolument de cap et signe un film sans paroles, avec un unique comédien et le décor étroit d’un petit voilier.
Mais, dans cette œuvre épurée, le talent du cinéaste et scénariste, sans oublier, bien sûr, celui du comédien, l’immense Robert Redford, font des miracles. Car, malgré la minceur du scénario, le spectateur est captivé par les efforts impressionnants de cet homme qui lutte contre les éléments déchaînés, avec les seules ressources de son intelligence, de son imagination et de son courage.
Et c’est un bonheur sans cesse renouvelé de voir ce héros (au vrai sens du terme), utiliser tout ce qui lui tombe sous la main pour tenter de rester en vie, sans jamais perdre espoir. Une belle métaphore de la condition humaine...
Bien sûr, le héros fait preuve d’un courage et d’une détermination à toute épreuve, mais ce qui nous frappe durablement dans ce beau film, c’est la fin et la manière dont on peut l’interpréter. Soit de manière réaliste et positive, soit de manière symbolique. Elle prend alors une dimension transcendentale éblouissante.
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