Depuis son plus jeune âge, Jean-Noël Ledauphin s’intéresse aux palmipèdes d’ornement et domestiques. C’est seulement en 2001 qu’il se lance dans l’élevage avec quatre ou cinq couples de canards mandarin, carolin puis de canards mignons. « J’ai été enthousiasmé par un couple de canards mandarin, j’ai donc commencé à m’y intéresser de plus près », se souvient-il. Et il y a aussi les rencontres décisives comme avec Georges Faribault, collectionneur. « Il m’a invité à rejoindre la société des aviculteurs de la Mayenne et c’était parti pour la collection », résume ce passionné qui compte aujourd’hui une centaine de canards qui font désormais partie de son quotidien.
Un premier concours départemental en 2002
Les animaux ne sont pas trop exigeants. En rentrant du travail, Jean-Noël va nourrir ses volailles qui vivent en plein air. Il a aménagé des mares et des enclos ; les ramasser le soir les stresserait trop. « Je leur consacre une vingtaine de minutes par soir. J’en profite en même temps pour les surveiller, voir s’ils sont en forme, qu’il n’y ait aucune anomalie », confie-t-il. Au moment de la reproduction, le travail s’alourdit : préparer les nids, garder un œil sur les prédateurs.
Et quand arrivent les concours, le rythme devient nettement plus intense. « Dès 2002, je me suis lancé dans le concours départemental, j’avais présenté trois bêtes et j’ai eu un prix », annonce-t-il avec un grand sourire. Mais cette réussite n’est pas le fruit du hasard. « Je fais une première sélection dans mon élevage, tous les animaux ne peuvent pas concourir ».
Au championnat européen en 2017
Tous les ans, ce Colombiérais présente des canards à la foire de la Madeleine avec un maximum de 10 à 12 animaux. Mais il concourt aussi en régional, national. Son objectif : aller le plus haut possible mais aussi rencontrer des éleveurs amateurs pour échanger. Jean-Noël a été consacré plusieurs fois champion régional et national, diplômes et coupes ornent les murs de sa maison. Pour la première fois, fin 2017, il était présent au championnat européen qui avait lieu à Epinal dans les Vosges. « Il a lieu en France tous les onze ans alors j’y suis allé. A l’étranger c’est trop compliqué pour moi de m’organiser donc je m’abstiens d’y aller. J’ai eu deux titres de champion Européen. J’étais fier, c’était la fête. »
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